Premier cours

Angel avait bien écouté tout ce qui se disait en cour, mais une question lui vint à l'ésprit, une question qu'il voulait poser, il leva la main

Professeur, est-il possible de dévier la légilimancie? Au lieu qu'une personne vois un souvenir, elle en vois un autre totalement inventé.

Elizabeth tourna immédiatement son regard vers Miguel Munoz, faisant mine d'ignorer la réponse d'Anne-Maya.
-Monsieur Munoz... vous avez donc des cordes vocales... mais vous n'avez visiblement pas l'esprit de vous en servir lorsqu'elles seraient utiles à votre maison. Au lieu de poser des questions, commencer déjà par tenter de répondre aux miennes si toutefois vous parvenez à en saisir le sens. Je laisserai à l'ensemble des élèves la possibilité de poser certaines questions lorsque je le jugerai approprié. En attendant, concentrez vous sur les bases que vous ne possédez même pas encore. Votre question trouve d'ailleurs sa réponse dans ce que nous venons d'expliquer, mais je suppose que je ne peux pas espérer que vous ayez compris quoi que ce soit. Encore une question hors-sujet de ce type et j'enlève des points à votre maison...
Elle jeta un coup d'oeil mauvais en direction d'Anne-Maya et ajouta :
-Et ce serait tout de même dommage de réduire à néant tous les efforts de cette si brave jeune fille...
Elle regarda à nouveau Miguel.
-Me suis-je bien faite comprendre ?

Miguel observa le professeur de bas en haut, il arqua un sourcil

Oui, vous vous êtes faite comprendre, mais je ne juge pas ça comme une question hors-sujet...Et, vous n'aurez pas besoin d'enlever des points.

Il trempa sa plume dans l'encre et commença à écrire sur un morceau de papier

Elizabeth prit un air naivement étonné...
-Croyez-vous vraiment M. Munoz que ce que vos jugements présentent à mes yeux un quelconque intérêt ?
Elle laissa planer un instant de silence, puis revint du regard en direction d'Anne-Maya.
-Mademoiselle Wëngren, votre réponse est correcte... et j'accorde pour cela 5 points à Voldor qui semble avoir concentré en vous la totalité de ses maigres capacités. Peut-être pourrez-vous à l'occasion expliquer lentement à votre camarade ce que nous venons de dire...

Elizabeth entendit quelqu'un frapper à la porte. Elle se recula légèrement de son bureau.
-Tiens, tiens, quelqu'un aurait-il retrouvé son chemin dans les couloirs ? ENTREZ !

Elizabeth afficha un sourire trouble.
-Monsieur Jbilou... vous daignez honorer cette noble assemblée de votre présence ? Que s'est-il passé ? L'honneur d'une autre demoiselle a sans doute retenu toute votre attention ?
Elle se tut un instant puis durci le ton.
-Quelle est votre explication pour un tel retard Monsieur Jbilou ? Profitez de votre réponse pour économiser votre salive et me demander correctement d'excuser un retard qui a déjà coûté des points à votre maison.

Ahmed est devenu nerveux après cette provocation de la part du professeur, mais essaya de se calmer puis s'adressa vers elle pour lui répondre.
J'avais un empéchement , c'est que j'étais fatigué et vous savez très bien la cause.
Il lui regarda d'un regard absent..

Son sourire devint mauvais...
-Fatigué, vraiment. Vous m'en voyez navrée. Bien, je suppose que je peux vous autoriser à assister au cours, mais il vous reste deux formalités absolument indispensables à remplir pour obtenir cette autorisation.
La première est d'utiliser certains mots qui semblent... disons difficiles. Mais vous pouvez répêter après moi si cela vous facilite la tâche...je ne vous demande même pas d'être sincère, je n'ai que faire de votre sincérité... Voyons, essayons cela : "Veuillez m'excusez professeur".

Ahmed la regarda d'un regard de colère, son provoque vers lui était très mauvais, il serra ses lèvres puis dis avec froideur,
désolé professeur, et maintenant puis-je prendre ma place? en la regardant d'un air toujours absent.

Elizabeth poursuivit sur le même ton.
-Voilà donc une chose réglée. Mettons que vous soyez désolé. Passons maintenant à la deuxième formalité. Venez déposer sur ce bureau votre baguette M. Jbilou.

Ahmed posa sa baguette d'un air furieux sur le bureau du professeur puis retourna vers elle d'un ton en colère
Et là c'est bon?

Elizabeth prit la baguette, leva sa baguette et ouvrit le placard dans lequelle elle avait rangé les autres. Elle y plaça la baguette, referma la porte, fit à nouveau un geste et le placard se cadenassa dans un bruit de suscion. Elle se retourna vers Ahmed et lui dit froidement.
-Bien. Vous pouvez aller vous asseoir et ne me donnez pas l'occasion de regretter mon indulgence.

Ahmed retourna à sa place en regardant les autres élèves de Voldor qui, peut être, lui partagent le même sentiment, c'etait clair dans ses yeux qu'il haissait le professeur.
Il murmure des mots dont personne ne peut écouter:
Quelle école de fous..!

Ann se réjouit : elle avait fait gagner 10 points à Voldor ! Bon, bien sur, si Ahmed n'était pas venu en retard, ce serait mieux, mais bon, il fallait pas trop en demander non plus... Elle se tourna vers Miguel et demanda :

Tu veux que je t'explique ou t'a compris ?

Ann avait dit ça en chuchotant et d'un ton amusé : elle pensait réelement que Miguel avait compris et que c'était cette prof qui était psychopathe et paranoïaque...

-Bien, il nous reste encore deux points théoriques à préciser.
Elizabeth avait repris son ton froid et son attitude rigide derrière le bureau.
-De quoi faut-il se servir pour se mettre en oeuvre l'occlumancie si les baguettes sont interdites ?

Drago leva la main et répondit calmement.

-Si l'on a pas de baguette, le seul moyen d'utiliser l'occlumencie son la volonté et la concentration Professeur

Du moins c'est ce qu'il avait retenu d'un livre qu'il avait vaguement parcouru lors de sa sixième année

Ann réfléchit avant de lever le doigt :

Il faut avoir une grande force mentale, comme contre le sortilège de l'Impero... et il faut beaucoup de concentration... en bref il faut essayer de se servir de son cerveau pour repousser la legilimancie...

Là, elle avait dit ça au hasard, car elle ne l'avait pas encore lue dans un livre, cette partie là. Elle se demandait si ce serai juste...

-En effet Monsieur Malefoy, sa volonté, mais votre réponse est incomplète et je ne peux accorder totalement les points à Serpentard. Disons que vous avez donné l'essentiel et le principe. Je vous accorde donc 3 points.
Elle se tourna à nouveau vers le reste de la classe :
-Qui peut ocmpléter ?

-C'est cela, Mademoiselle Wëngren... de son cerveau, comme pour le sortilège de l'Impero. Deux points pour Voldor.
Utiliser son cerveau, voilà qui risque par conséquent de compliquer la tache à pas mal d'entre vous...
Elle balaya la classe du regard.
-Dernière question maintenant : qu'est-ce qui fait obsctacle à cet usage du cerveau nécessaire en occlumancie ?

Drago leva la main à nouveau mais n'était pas très sur de sa réponse

-Les sentiments et émotions que nous ressentons font obstacle à l'occlumancie, si quelqu'un tente de pénétrer dans notre esprit il faut d'abord réussir à se vider de toute émotion pour se concentrer au maximum

*enfin au pire on ferme les yeux pour rompre le contact visuel*